Egan-Jones en action
Hier, l'agence de notation Egan-jones a dégradé la note de la dette US de AA à AA-. Le blog ZeroHedge, qui propose toujours du contenu de qualité revient sur cette dégradation.
Dans cet article, l'élément qui m'a frappé est l'affirmation, que je croyais vraie, qu'une nation qui émet de la dette dans sa propre devise ne peut pas faire défaut. En effet, il suffit alors de faire tourner les planches à billet... Or cette affirmation est fausse, en tout cas d’après l'étude de Reinhart & Rogoff, This Time it's Different, Eight Centuries of Financial Folly.
Une étude sur la dette
En compilant des événements de crédit méconnus ou très anciens, ils mettent en évidence qu'une nation peut renégocier sa dette avec des créditeurs domestiques. Voici un panorama tiré de l'étude des périodes de défaut les plus fortes:
Les auteurs distinguent plusieurs phases de défaut accentués:
- les guerres napoléoniennes
- 1840
- 1870
- La grande crise de 1931
- La crise des nations émergentes, notamment asiatique des années 80 et 90.
- Les récent épisodes de défaut en Europe.
Merci pour cet article intéressant.
RépondreSupprimerFinalement, faire défaut sur sa dette, n'est pas une fatalité en soi, mais avec un monde financiariste dominé par des marchés amoraux, une quelquonque rumeur de défaut - voire même - d'un engagement non tenu va faire descendre ces Etats aux enfers ...
Salut zohra,
RépondreSupprimerMerci pour to commentaire. Je suis assez d'accord avec toi. Un défaut n'est pas catastrophique, cela permet de percer l'abcès. Ce qui me tarabuste par contre c'est le manque de supervision des agences de notation. Il y a beaucoup trop de qualitatif dans leur approche...